L’Agriculture biologique

Le jeudi 15 juin nous sommes allés rendre visite à M et Mme Ladonne pour découvrir leur exploitation. On a visité les différentes serres où ils cultivent les légumes. Tout d’ abord nous avons vu la serre des semis. Les graines sont semées dans des petits pots remplis de terreau biologique. Quelques jours plus tard ces plants sont repiqués en pleine terre sous d’ autres serres.

M et Mme Ladonne nous ont tout expliqué et ont répondu à toutes nos questions préparées en classe. Ensuite la visite s’ est terminée par un petit goûter : merveilles, jus de fruit. Ce fut un après midi très agréable et instructif. Les réponses aux questions : le désherbage se fait à la main, il n’ existe pas de produits, par contre le paillage (paille ou plastique) est très utilisé pour éviter le désherbage. Pour repousser les insectes la plantation de plantes près des cultures a une bonne efficacité : la consoude contre les pucerons , la tanaisie contre les fourmis. Le fumier décomposé sert d’ engrais, il existe aussi un engrais biologique mais il coûte plus cher. Les contrôleurs font des analyses régulières du sol , gare aux tricheurs !

La plupart des légumes sont cultivés : tomates, piments , salades, concombres, aubergines... Ils sont sous serres pour activer la pousse. On peut aussi mieux surveiller l’ arrosage. Toute l’ année des légumes sont cultivés en fonction des saisons. Les plants sont faits à la maison . Le rendement des légumes biologiques est un peu plus faible, mais la qualité est bien meilleure. M et Mme Ladonne ont choisi ce métier par passion. Pour faire ce métier, il faut l’ aimer, ne pas avoir peur de faire des heures. Pour eux la qualité de vie est primordiale : c’ est un choix ! Après des années difficiles (au début) en 1987, M et Mme Ladonne sont satisfaits de leur travail. . Ça marche mais il faut être très sérieux . Ils vendent leur production aux marchés de Pau et d’Anglet toutes les semaines. Ils ont maintenant un clientèle fidèle. Le prix des produits : Ils sont 20% plus chers que ceux issus de l’agriculture conventionnelle. C’ est essentiellement dû au surcroît de travail.